Église Saint-Symphorien-les-Carmes d'Avignon dans le Vaucluse

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Symphorien-les-Carmes d'Avignon

  • 28 Rue Carreterie
  • 84000 Avignon
Église Saint-Symphorien-les-Carmes dAvignon
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Crédit photo : Véronique PAGNIER - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Partie du cloître : quinze travées situées entre l'église Saint Symphorien et en bordure de la place des Carmes : classement par arrêté du 8 juin 1928 ; Partie de l'ancien cloître comprenant huit travées : classement par décret du 11 décembre 1928 ; Eglise des Carmes, actuellement église paroissiale Saint-Symphorien : inscription par arrêté du 7 novembre 1932

Origine et histoire de l'Église Saint-Symphorien-les-Carmes

L'église Saint-Symphorien-les-Carmes, située place des Carmes à Avignon, a d'abord été conventuelle puis paroissiale. Les Grands Carmes s'installèrent hors de l'enceinte de la Commune en 1267 et y élevèrent leur couvent et leur église. Une reconstruction fut entreprise par Jean XXII en 1320, poursuivie sous Clément VI, et l'église conventuelle fut définitivement consacrée le 10 avril 1520 ; elle comptait alors parmi les plus vastes de la ville. Le 20 mai 1672 un effondrement détruisit l'essentiel de l'édifice, ne laissant debout que la façade, le chœur et les chapelles latérales ; la reconstruction immédiate dura plus de six ans et l'édifice fut béni de nouveau le 9 juillet 1678. La Révolution chassa les Grands Carmes en 1791 ; le bâtiment servit de lieu de réunions publiques puis de siège du Club des Jacobins avignonnais, ce qui le préserva de la démolition contrairement au voisin couvent des Grands Augustins. En 1803, lors du rétablissement du culte, on transféra à cet édifice les fonctions et le vocable de la paroisse Saint-Symphorien, dont l'église primitive, située entre la place Henri Manguin et la rue de Pontmartin, avait été rasée. Cette ancienne paroisse n'était guère remarquable, sauf que vers 1572 le roi Charles IX nomma Antoine Subiet, ancien enfant de chœur et musicien de la Chapelle royale, évêque de Montpellier ; Subiet créa en outre une importante fondation pour les enfants de chœur de Saint-Symphorien. Une partie du cloître, comprenant quinze travées entre l'église et la place des Carmes, a été classée monument historique le 8 juin 1928, une autre partie de huit travées le 11 décembre 1928, et l'église elle-même a été inscrite le 7 novembre 1932.

La façade sur la place des Carmes est d'une grande simplicité conforme à l'esprit d'un ordre mendiant : la porte principale en tiers-point est coiffée d'un gâble flanqué de pinacles et surmontée d'une croix sur fond d'arcature aveugle, au-dessus se trouvent une petite rosace et une fenêtre ogivale murée, les deux portes latérales étant modernes. Le plan de l'église est caractéristique du gothique méridional, à l'instar des édifices voisins tels que Saint-Didier ou Notre-Dame de Bon Repos à Montfavet : sans bas-côtés, sans transept ni déambulatoire, elle offre une vaste nef large et lumineuse bordée de chapelles latérales non communicantes. Les travaux de 1672-1678, sans doute dirigés par Louis-François de la Valfenière, ont donné à l'ordonnance interne son aspect actuel, noble mais un peu rigide. Les travées rythmées par de hauts pilastres doriques et les grandes arcades en plein cintre ouvrant sur les chapelles rappellent l'église de Bédarrides, contemporaine et attribuée au même artiste ; la campagne de reconstruction ayant épuisé les ressources des Carmes laissa la charpente apparente jusqu'en 1836, date de la construction en briques de la voûte en plein cintre à lunettes qui couvre aujourd'hui le vaisseau.

La nef est bordée de dix-sept chapelles dédiées notamment au Calvaire, à saint Antoine de Padoue, à Notre-Dame des Anges, à Notre-Dame de Pitié, aux saintes Thérèse d'Avila et de Lisieux, à Notre-Dame du Mont Carmel, aux âmes du Purgatoire, à sainte Anne, à la Sainte Croix, à saint Joseph, aux Saints Missionnaires, à l'Enfant Jésus de Prague, à Notre-Dame de Lourdes, au Sacré-Cœur, à sainte Philomène, à saint Pierre de Luxembourg et à saint Louis de Gonzague. Le maître-autel en marbre blanc date de 1856 et l'église possède un orgue. Quatre toiles de Guillaume-Ernest Grève, hypothétiquement datées de 1602 et représentant des scènes du martyre de saint Symphorien, sont classées au titre d'objets historiques ; une Apothéose de saint Symphorien par Philippe Sauvan (1780) complète cet ensemble ; ces cinq toiles proviennent de la primitive église paroissiale de Saint-Symphorien. Dans la nef et les chapelles figurent de nombreuses autres toiles de Nicolas et Pierre II Mignard, Pierre Parrocel et Guillaume-Ernest Grève. Les tableaux du chœur, provenant de l'ancienne église Saint-Symphorien, représentent les épisodes du martyre : l'arrestation, la prison, le jugement, le supplice et l'apothéose.

Liens externes